FAUT-IL MANGER DE TOUT CE QUI SE VEND AU MARCHE?

Dans la Bible, on voit que Dieu a donné de nombreux interdits alimentaires. D’ailleurs, le tout premier précepte que Dieu a donné à l’Homme (d’après le sens littéral de la Genèse) était lié à l’alimentation:  « L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » La violation de ce précepte a apporté la mort. (Ge. 2, 16-17).

Plus tard, Dieu va autoriser l’Homme à manger des animaux, mais va néanmoins lui interdire formellement:

  1. De manger du sang de ces animaux (Ge. 9,4; Lev. 3,17; Lév. 7, 26; Lév. 17,14; Lév. 19,26; De. 12,23)
  2. De manger les animaux classés impurs ou ayant certains défauts (Lv 11,1-47 et Dt 14,3-21)
  3. De manger le chevreau dans la lait de sa mère (Ex. 23,19; Ex. 34,26; De. 14,21), que nos maîtres ont traduit par l’interdiction de consommer en même temps de la viande et du lait
  4. De manger des fruits avant qu’ils deviennent propres à la consommation, c’est-à-dire, avant leur 5e année (Lév.19,23-25) 

Certains de ces interdits sont répétés avec force à travers la Bible: « J’ai tendu mes mains tous les jours vers un peuple rebelle, Qui marche dans une voie mauvaise, Au gré de ses pensées; … Mangeant de la chair de porc, Et ayant dans ses vases des mets impurs; De pareilles choses, c’est une fumée dans mes narines, C’est un feu qui brûle toujours. » (Es. 65, 2-5)

POURQUOI FAUT-IL ÉVITER LES ANIMAUX IMPURS ET LES AUTRES ALIMENTS INTERDITS ?

La Torah écrite donne plusieurs raisons: 

« Ne rendez point abominables vos personnes » (Lév. 11,43); 
« Vous vous sanctifierez car Je suis Saint » (Lév. 11, 42): 
« Ne faites point du mal à vos âmes » (), etc.

Ces raisons devraient suffire pour dissuader quiconque de manger des choses que Dieu, le Créateur du monde a interdites. Puisque c’est Dieu qui a créé toutes ces choses, on peut croire qu’Il est mieux placé pour nous recommander ce qui est bien pour nous et nous interdire ce qui n’est pas bien pour nous.

Mais, ce que je mange peut-il réellement nuire à mon âme? Si la Torah le dit, c’est que la réponse est oui.

On sait que l’homme est essentiellement ce qu’il mange. Puisque ce que je mange rentre en moi et une bonne partie se transforme et devient moi. Si donc quelqu’un dit que ce n’est pas ce qui va dans le ventre qui tue l’homme, ou qui souille l’homme, on sait que c’est faux, parce que, de même qu’il y a des nourritures qui peuvent faire du mal au corps, empoisonner le corps, de même, il y a des nourritures qui peuvent faire du mal à l’âme.

Il est facile de voir qu’il y a un lien entre ce que l’on mange et notre âme: 

  • Lorsque j’ai faim, certaines fonctions de mon âme sont atténuées ou affaiblies, par exemple, je ne pense plus bien (la pensée est une fonction de l’âme, pas du corps), je n’entends plus bien, je ne vois plus bien (l’ouïe et la vue sont évidemment des fonctions de l’âme); mais, dès que je mange, avant même que mon corps ait eu la possibilité de profiter de cette nourriture par la digestion, etc., mon âme se renforce aussitôt et ses fonctions qui étaient affaiblies recouvrent leur vitalité. 
  • De même, quand je bois de l’eau, mon âme s’apaise et se renforce, ou quand je bois du vin, mon âme s’échauffe, etc., Dans tous ces cas, on voit bien qu’il y a un lien entre mon âme et ce que je consomme .
  • Enfin, si l’on cesse de manger, notre âme va quitter notre corps, on va mourir. Donc, la nourriture permet à notre âme de rester dans notre corps, ce qui veut dire que notre âme est sensible à la nourriture que nous mangeons.

Nos maîtres expliquent par conséquent, que l’homme doit faire attention à ce qu’il mange. Il doit faire encore plus attention lorsqu’il mange des animaux. Car le fait de consommer un animal a deux conséquences possibles:

  • Soit celui qui mange élève à son niveau ce qu’il mange;
  • Soit celui qui mange descend au niveau de ce qu’il mange.

Or, la majorité des gens qui mangent ne réussissent pas à transformer positivement et à élever ce qu’ils mangent, et c’est eux qui descendent au niveau de ce qu’ils mangent. 

Et on comprend peut-être aussi mieux la raison pour laquelle Dieu ne nous a autorisés à manger de la viande que tardivement. Et même dans cette viande, Il a fait une sélection de ce que nous pouvons manger et de ce qu’on ne devons pas manger. Pourquoi? Parce qu’ il y a des animaux que, de toutes façons, pour le moment, l’homme est absolument incapable d’élever. Et c’est des animaux tels que, il vaut mieux que les humains ne descendent pas jusqu’à leur niveau.

En d’autres termes, Dieu te dit: « si tu veux absolument manger de la viande, mange le mouton parce que, même si tu ne réussis pas à l’élever à ton niveau, parce que tu ne t’y es pas bien pris et que toi tu es descendu au niveau du mouton, ce n’est pas grave! C’est moins grave pour Mon monde que tu deviennes un mouton, ou une biche, ou une vache, que si tu devenais un tigre ou une souris, ou un serpent, etc., Car, ça peut détruire Mon monde. Par conséquent, ne mange ni tigre, ni porc, ni souris, etc. »

Vous remarquerez donc que les animaux autorisés sont des animaux pacifiques, qui n’attaquent pas d’autres animaux, ou qui ne sont pas nuisibles.

Et on finit par voir que, de même que le péché qui a plongé l’humanité dans sa chute et qui a emmené la mort était la violation d’un interdit alimentaire (l’arbre du jardin qu’il ne faillait pas manger), de même, de nos jours, la violation d’autres interdits alimentaires continue d’être la cause, sans que les gens le sachent, de la dégradation constante des mœurs, de la vie, de la morale,  etc., dans la société.

La propagation du Christianisme dans nos sociétés Africaines aurait du s’accompagner d’une amélioration du sens moral. Mais, que voit-on? Nos sociétés, au contraire, se sont perverties. La solidarité qui existait entre les hommes a disparu, l’égoïsme et la méchanceté se sont renforcés. On a même perdu le sens des valeurs, ce qui était mal est devenu bien à nos yeux (débauche, homosexualité, etc.). La sorcellerie s’est abrutie au point que les parents tuent leurs propres enfants en sorcellerie, comme le porc ou le chien qui mangent leurs propres enfants, alors qu’il n’y a pas très longtemps, ceux qui avaient des pouvoirs surnaturels s’en servaient pour veiller sur leurs propres progénitures.

Le Christianisme n’enseigne pourtant pas à faire le mal. Pourquoi donc le mal s’est accentué malgré la haute éthique prônée par cette religion? Parce que le Christianisme a fait l’erreur d’inventer les versets suivants:

Mangez de tout ce qui vend au marché (1 Corinthiens 10:25)
Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme (Matthieu 15:11)
Tout est pur pour celui qui est pur (Tite 1:15)
– Etc.

Pourtant, il est évident que nous ne serons jamais aussi purs que Moïse ou David ou Salomon, etc., qui ont scrupuleusement respecté les règles alimentaires de la Torah.

Ces versets ont donc fait un grand mal à la société et rendent tous les efforts pour moraliser la société absolument vains. Car, il est bien inutile d’enseigner l’honnêteté à une souris, puisque c’est sa nature de voler, ou bien le végétarisme à un lion, puisque c’est sa nature de manger de la viande, ou encore de prêcher la paix à un tigre, puisque c’est sa nature d’être agressif, ou d’enseigner la propreté à un cochon, etc. 

De la même manière, une personne qui mange ces choses ne pourra pas s’empêcher de se comporter d’après leurs attributs. Par exemple, celui qui mange du cochon va acquérir des attributs du cochon qui seront chez lui une nature, et non un simple caractère qu’on peut changer. S’il est sorcier, il pourra manger ses propres enfants sans difficulté, comme le cochon qui mange ses propres petits.

C’est la raison pour laquelle on peut observer que, même ceux qui enseignent ces valeurs n’arrivent pas à être des modèles. Et on retrouve des pasteurs qui prêchent contre l’adultère, le vol, etc., et qui pratiquent pourtant ces choses. 

Il ne peuvent pas faire autrement. Tant qu’ils mangent mal, ils ne pourront pas cesser de se comporter mal. 

Si donc vous voyez un homme qui a un défaut qu’il n’arrive pas à corriger même lorsqu’il essaie sincèrement, alors, le problème se trouve très certainement dans ce qu’il mange.

En conclusion, tout n’est pas pur pour celui qui est pur. Si vous consommez une nourriture abimée (par exemple, qui est restée des jours sans être réchauffée et qui est en décomposition) vous aurez beau la sanctifier par la prière, vous aurez mal au ventre. De même, si vous vous amusez à manger une nourriture que Dieu a interdite sous prétexte que vous êtes pur et qu’elle sera donc pure pour vous, vous portez gravement atteinte à votre âme et par là-même, à toute la société.

Soyez bénis par le Dieu d’Israël!


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